Adile, secrétaire de la section de la ville d’Angers, de son CCAS et d’Angers Loire Métropole (ALM)

Bonjour Adile, tu es permanent CFDT à temps plein depuis le 1er janvier 2022. Peux-tu nous résumer, en quelques phrases, ton parcours professionnel avant cette date ?

Je suis entré en 1998 comme emploi jeune à la Mairie d’Angers, en tant que médiateur socio-sportif. J’y suis resté jusqu’en septembre 2010. Ensuite je me suis ré-orienté dans l’accompagnement de la prévention et tri des déchets auprès des entreprises de la communauté urbaine d’Angers, jusqu’au 31 décembre 2021.

Qu’est-ce qui t’a décidé à t’investir à la CFDT puis à devenir permanent ?

Dans mon 1er poste, j’avais un contrat de 5 ans, je voulais connaitre mes droits. Je connaissais un militant CFDT, Thierry Ménard, qui travaillait dans mon quartier comme gardien de stade, il était comme moi à la direction des Sports. C’est lui qui m’a fait adhérer en 2003. J’ai rencontré le secrétaire de section, Alain, qui me fait entrer au conseil de section en 2004.

En 2008, lors des élections professionnelles, je me suis présenté sur la liste CFDT au Comité Technique (CT). Mon changement de poste et donc de collectivité (de la ville à l’agglo) m’a fait perdre mon siège au CT, mais j’ai été mandaté au Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) d’ALM. J’ai poursuivi ce mandat jusqu’aux élections de 2018, où j’ai été élu en CT, et je suis resté en CHSCT. Au fur et à mesure, j’ai participé à des réunions de dialogue social, notamment sur des thématiques côté Ville d’Angers que je connaissais bien (Sports, Animation…). Les permanents de la section m’ont rapidement demandé de venir renforcer l’équipe. J’ai finalement accepté d’être détaché à mi-temps, puis à temps plein au départ de Christelle Boursin.

Depuis un an, je suis secrétaire de la section CFDT Ville d’Angers-CCAS et Angers Loire Métropole, avec 3 secrétaires adjoints : Myriam, Emmanuel et Jean-Marc.

Qu’est-ce que ton militantisme t’a apporté, notamment le fait de changer totalement de parcours ?

J’ai découvert à la CFDT une famille, tout le monde est au même niveau, et j’ai vu la force du réseau CFDT. On peut débattre de tout, c’est vraiment démocratique, chacun s’exprime, c’est finalement un vote qui va trancher la position retenue.

La posture vis-à-vis de l’employeur est très différente quand on devient permanent et élu : le devoir d’obéissance n’est plus le même, je peux dire ce que je pense, dire non quand je ne suis pas d’accord. C’est appréciable de parler plus librement aux élus.

Quelle est ta principale mission ?

Être au plus près du terrain, à l’écoute des agents pour faire remonter et soutenir leurs revendications dans les instances.

Le développement de la section et de la CFDT passe par là : être sur le terrain. J’encourage la section à aller distribuer des tracts, à rencontrer les agents par service. Et ça marche, les adhésions suivent ! (Note de la Rédactrice).

Peux-tu expliquer tes autres missions ?

Celle qui prend du temps, c’est l’accompagnement individuel d’agents. On les écoute, on essaie de trouver une solution avec eux à leurs problèmes.

Je passe aussi beaucoup de temps en lien avec les instances : préparation, séances, suivi…

Il faut aussi faire vivre la section CFDT : son conseil, garder le lien avec les adhérents…

Enfin, je suis membre du Conseil du syndicat Interco 49, qui est l’organe politique de notre syndicat départemental.

Donc Adile, si tu reviens en arrière sur ces dernières années, quel bilan fais-tu ?

A la CFDT, on se crée un réseau, toute question a sa réponse.

Quand on part en formation, on a l’impression de connaitre tout le monde, il y a un esprit de fraternité.

Je ne regrette pas mon choix de venir comme permanent pour la CFDT. Mais je sais qu’on n’est que de passage donc je travaille déjà à passer le relai en repérant, parmi les adhérents, les futurs militants !

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